F1 : L’Italie souhaite conserver le GP à Imola pour les années à venir

L’Italie se bat pour conserver la Formule 1 face à l’intérêt des nouveaux pays

L’Italie tente de conserver sa place privilégiée dans le calendrier de la Formule 1, qui semble privilégier l’accueil de nouvelles courses au détriment des épreuves traditionnelles européennes. Imola, qui accueille la prochaine étape du championnat, doit renouveler son contrat avec Liberty Media, le propriétaire de la catégorie.

Lors d’une réunion avec des investisseurs, Greg Maffei, PDG de Liberty Media, a reconnu que limiter le calendrier à 24 Grands Prix a créé une ‘grande pénurie d’incitations’ dans un contexte d’intérêt croissant de nouveaux hôtes.

“Nous avons réussi à trouver des prix attractifs et de bonnes augmentations financières”, a-t-il déclaré. “Jusqu’à présent, la promotion se passe bien.”

Le retour d’Imola au calendrier de la F1

Imola est revenu au calendrier de la F1 pendant la pandémie. Le circuit, qui accueillera la course le week-end prochain, a un contrat valide uniquement jusqu’en 2025.

“Il y a évidemment quelques discussions à avoir avec la Formule 1”, a déclaré Angelo Sticchi Damiani, chef de l’Automobile Club d’Italie (ACI), à la presse locale.

“La situation est complexe, mais le premier petit pas en avant serait de récupérer la course de 2024 pour 2026”, a-t-il affirmé, faisant référence à l’annulation de l’épreuve l’année dernière en raison de inondations dans toute la région.

“Donc, tout dépend beaucoup de ce qui se passera en Europe dans les deux ou trois prochaines années”, a ajouté Sticchi Damiani. “Il y a des changements en cours, de nouveaux candidats et certains sont en danger. Le panorama n’est pas seulement national, il est international et en particulier européen. Il est clair que quand ils parlent de retirer des GP de l’Europe, nous pensons naturellement aux pays qui accueillent deux courses”, a-t-il ajouté.

La F1 se court actuellement deux fois en Italie par an, y compris à Monza. Mais Sticchi Damiani affirme qu’Imola est déterminée à résister à une éventuelle coupe.

“Stefano Domenicali (PDG de la F1) sait combien nous avons été disponibles pendant la pandémie, aidant à garantir une saison normale en F1. En temps de besoin, nous avons été présents. D’un autre côté, nous devons essayer d’être compétitifs tant en termes d’offre que d’hospitalité”, a-t-il conclu.

Stefano Bonaccini, président de la région locale d’Emilia-Romagna, s’est également montré confiant : “Ils nous ont dit que ramener la F1 était impossible. Ils nous ont dit que le ‘Tour de France’ était impossible. Ils nous ont dit que la ‘Davis Cup’ était impossible. Soyez sûr que le GP restera à Imola”, a-t-il conclu.

Notre avis

Cette lutte de l’Italie pour conserver son statut privilégié dans le calendrier de la F1 souligne non seulement l’importance historique des courses traditionnelles européennes mais aussi les défis posés par l’expansion globale de ce sport. Les décisions futures de Liberty Media seront cruciales non seulement pour l’avenir d’Imola mais aussi pour tout l’écosystème de la Formule 1, entre tradition et modernité. Avec des négociations complexes et une passion indéfectible pour ce sport, le débat sur l’avenir des lieux historiques de la F1 mérite une attention particulière de tous les amateurs de course automobile.

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